Les élèves de 3ème du collège Jean Boucheron de Castillonnès rendent hommage à Missak et Mélinée Manouchian.
Les collégiens de 3ème de Castillonnès ont travaillé en janvier sur la panthéonisation de Missak et Mélinée Manouchian et le rôle des étrangers dans la résistance à l’occupant.
Leur travail vient d’être validé par le service pédagogique-actions jeunesse du Souvenir français de Paris.
Les élèves ont écrit un texte intitulé « Je vois rouge » (à partir de l’étude de l’affiche rouge d’Olivier Levy-février 1944-et des informations contenues dans leurs fiches de recherche) et composé un texte d’intronisation de Missak et Mélinée Manouchian pour célébrer l’entrée du couple de Résistants au Panthéon le 21 février 1944 qui se termine par les mots du texte de la plaque commémorative apposée dans la Cour d’honneur de l’Hôtel national des Invalides à Paris :
« A la gloire de tous les combattants volontaires étrangers tombés au service de la France de 1939 à 1945 ».
37 fiches d’élèves ont servi à l’écriture du texte "Je vois rouge".
Le texte est dédié aux résistants étrangers et à toutes les nationalités du groupe parisien FTP-MOI, à tous les résistants qui n’étaient pas Français et qui ont combattu contre l’occupant, à la valeur de leur engagement, à l’héroïsme de leurs combats et à la somme de leurs sacrifices, à leurs convictions individuelles et collectives pour défendre les valeurs de notre pays. Ils étaient attachés aux valeurs républicaines.
4 élèves, Romain Jegu, Yzia Bourdat-Sainsevin, Saïane Dupuis et Mathilde Burger liront le 7 mars en cours d’EMC le texte " je vois rouge". Un reportage accompagnera la lecture du texte sur l’histoire et l’engagement dans la Résistance de Missak et Mélinée Manouchian.
Lily Rumeaux, Eve Billel Caminade, Cameron Feyte et Lilou Veysey liront "leur discours officiel" de la cérémonie commémorative au Panthéon réalisé à partir de leurs compositions.
"Le Panthéon est le lieu où la République honore les personnalités de son histoire mais il n’est pas seulement celui du recueillement et du souvenir. C’est un lieu de vie, car les valeurs qui sont honorées ici, à travers celles et ceux qui reposent sous ses voûtes, sont d’abord des valeurs vivantes. C’est le combat pour la justice, celui de Voltaire dans l’affaire Callas, celui de Zola quand il accuse les calomniateurs du Capitaine Dreyfus. C’est la dignité de l’homme, toujours à défendre et à conquérir, qui habite René Cassin quand il inspire la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. C’est la passion de la liberté et le refus de l’oppression qui portent Lazare Carnot et ses soldats de l’An II, comme Jean Moulin et son armée des ombres, et qui donnent à la plume de Victor Hugo sa violence et sa force. »
Jacques Chirac-23/11/1996-panthéonisation d’André Malraux
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